Depuis trois ans, le PDG d’Oxygene Intérim est un partenaire majeur et engagé du Festival. Si engagé, qu’il a créé l’association Class’In 65 pour emmener avec lui ses camarades chefs d’entreprises des Hautes-Pyrénées dans l’aventure de la musique classique et de la solidarité avec les plus faibles. Rencontre.
L’Offrande Musicale : Vous étiez déjà engagé dans le domaine sportif, qu’est-ce qui vous a conduit à soutenir le Festival ? Christophe Pontens : J’ai été président de l’Union Tarbes Lourdes Pyrénées Basket durant 4 ans. Avec oxygène Intérim, nous avons une branche insertion qui vise à réunir le monde de l’entreprise et les personnes éloignées de l’emploi, que ce soit en raison du handicap, d’une situation d’échec, de l’absence de qualification ou de l’âge. J’ai naturellement trouvé un lien avec le but du festival de mettre à l’honneur le handicap. Cette même fibre sociétale est l’ADN de notre groupe. Je viens d’ailleurs de créer un fonds de dotation, Pyren’help, destiné à accompagner des manifestations au profit de personnes en situation difficile.
O.M. : D’un point de vue personnel, vous n’étiez pas mélomane avant cette aventure ?
C.P. : Je connaissais les grands classiques comme tout un chacun. David Fray m’a fait découvrir l’art classique et j’y prends énormément de plaisir. J’apprécie aussi la simplicité qu’ont les artistes, leur façon de faire apprécier leur art même à des béotiens comme moi. Ce sont des émotions fortes, les mêmes émotions qu’on peut ressentir après la victoire dans un match de basket ou lors d’une réussite entrepreneuriale, sauf que ce n’est pas éphémère.
O.M. : Pourquoi avoir soutenu un concert en particulier ?
C.P. : je voulais que Tarbes puisse mettre à l’honneur Barbara quand on connaît son histoire traumatisante qui a eu lieu ici. Qu’à travers Gérard Depardieu, Barbara chante à Tarbes, ce qu’elle n’a jamais voulu faire : que les paroles de
« L’Aigle noir » résonnent ici, c’est un accomplissement. L’an dernier, nous avons financé la « Water Music 2.2 », une création très originale, là encore une forme qui sort de ce que nous avons l’habitude de voir.
Propos recueillis par Benoît Braunstein pour Yvette