Pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste le dispositif d’inclusion ?
L’essence de notre dispositif repose sur l’engagement actif du candidat. Sans son adhésion, nos efforts sont vains. Il est crucial d’établir une relation de confiance permettant d’identifier ses aspirations professionnelles, que ce soit par la découverte de nouveaux secteurs ou via nos ateliers de présentation de métiers. Notre mission est de révéler des professions méconnues et d’accompagner les candidats dans leur mise en application pratique, notamment grâce à nos collaborations avec des entreprises évaluant leurs compétences.

Quelles sont les principales voies par lesquelles les candidats rejoignent votre programme ?
Certains nous approchent de leur propre initiative, attirés par notre réputation bâtie depuis 1996. D’autres sont orientés vers nous par des prescripteurs tels que France Travail, les missions locales, Cap Emploi, ou les services sociaux du Conseil Départemental. Il est important de noter que l’adhésion au programme est entièrement volontaire; l’engagement du candidat est fondamental à notre approche.

Quel est l’objectif final de votre accompagnement pour les participants ?
Notre but est de fournir un suivi personnalisé qui mène les candidats hors des situations de précarité et des dispositifs temporaires, vers un emploi stable et à temps plein. Nous nous positionnons comme l’ultime étape vers une insertion professionnelle et réalisons 70% de sorties vers l’emploi durable.

Comment gérez-vous la relation avec les entreprises partenaires concernant la vie privée des candidats ?
Nos entreprises clientes sont informées de l’accompagnement dont bénéficient les candidats, tout en préservant leur vie privée. Nous nous concentrons exclusivement sur les compétences, sans aucune forme de discrimination. Notre credo est qu’une difficulté personnelle ne saurait entacher l’utilité sociale d’un individu, ce qui favorise l’instauration d’une relation de confiance mutuelle.

Quels types de formations proposez-vous, et comment gérez-vous les éventuels obstacles, comme la barrière de la langue ?
Nous offrons une large gamme de formations, allant de cours intensifs à la préparation de permis de conduire, sans limitation budgétaire. La compréhension linguistique représente un défi majeur, abordé par des sessions préalables de formation, notamment à travers le programme Hope destiné à l’intégration professionnelle des réfugiés, soutenu par l’État.

Quels secteurs d’activité sollicitent le plus vos services, et comment adaptez-vous votre offre en fonction des besoins territoriaux ?
Le secteur du bâtiment et des travaux publics est notre principal demandeur, mais notre collaboration s’étend à diverses industries. Nous nous adaptons aux spécificités de chaque territoire pour maximiser l’employabilité, y compris pour des profils atypiques confrontés à des défis tels que la mobilité ou le logement, pour lesquels nous proposons des solutions concrètes.

Comment décririez-vous votre rôle et votre engagement dans le parcours d’inclusion professionnelle ?
Notre engagement va au-delà du simple placement professionnel; nous adoptons une approche sociale globale, offrant des accompagnements individuels sur mesure, notamment pour surmonter des obstacles comme la garde d’enfants. Cela implique une connaissance approfondie de notre territoire et de ses acteurs économiques, une passion pour l’inclusion qui m’anime depuis mon arrivée chez Oxygène il y a vingt ans. C’est cette dimension humaine et ces échanges authentiques qui distinguent notre mission de l’intérim classique.